Pourquoi les anciens textes sacrés comme le Livre des Morts Égyptien sont-ils utiles pour les étudiants en Gnose ?

Réponse du Maître Samaël Aun Weor :

La mort est la couronne du sentier de la vie, qui est tracé par les sabots du cheval de la mort.

Le Livre des morts des Egyptiens s’adresse à ceux qui vivent mais qui sont morts. Il faut savoir le comprendre, il traite des initiés défunts, qui vivent malgré qu’ils soient déjà morts ; ils sont entrés dans la région des morts et ressortent au soleil pour donner leurs enseignements.

La première chose à faire pour mourir, c’est dissoudre le Moi, cet ensemble de démons que les Egyptiens appellent les démons rouges de Seth. C’est ce qu’il faut faire pour éveiller la conscience et recevoir la connaissance directe. Les démons rouges de Seth sont tous ces démons que nous portons, ils sont Satan et ils doivent être mis à mort. Horus doit vaincre ces démons.

Seth a deux aspects : négatif, il est Satan, et positif, il correspond à l’épine dorsale. Le Seth ténébreux et satanique doit mourir ; cet Ego lunaire doit mourir avec les milliers de démons qui le constituent et qu’Horus doit vaincre avec l’aide d’Isis, la Mère divine.

Samaël Aun Weor. Livre : Tarot et Kabbale.

Réponse du Magazine "La Sagesse de l'Être" :

Si nous voulons vraiment connaître le chemin qui peut nous conduire à la vérité, nous avons heureusement des textes tels que la confession négative décrite dans le papyrus Nebseni, au sein de la culture égyptienne, où un initié apparaît dans la salle de vérité et de justice pour déclarer ce qu'est un maitre qui a obtenu certains degrés internes ne le ferait jamais. Ces textes, dûment étudiés et mis en pratique, nous guident dans ces ténèbres terrifiantes dans lesquelles nous vivons, ces mêmes écrits décrivent ce qu'il faut éliminer de notre intérieur.

La violence engendre toujours plus de violence et la haine engendre plus de haine, le progrès ne peut jamais être réalisé dans le domaine spirituel tant que nous portons des défauts du moi de colère, violence, haine, ressentiments, etc., tels que ceux décrits au début de ce confession quand il dit : « Je n'ai pas commis d'actes pervers », « Je n'ai pas agi avec violence », « Mon cœur déteste la brutalité » et d'autres le long des confessions négatives telles que : « Je n'ai jamais été un plaignant », « J'ai pas été agressif", « Je n'ai jamais effrayé les gens », « Je n'ai jamais cédé à la colère » , « Je n'ai jamais fraudé ni agi méchamment » et « Je n'ai jamais intenté de poursuites ». Évidemment tout cela est contre le plus divin et la plus puissante loi : l'amour.

Le Magazine "La Sagesse de l'Être", 92, Chap. « La Confession Négative. »