Gnose - L'Institut Culturel Quetzalcoatl

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Comment vivre l'Évangile de Jean ici et maintenant ?

Réponse du Maître Samaël Aun Weor :

Je vais vous enseigner… les mantras avec lesquels nous pouvons développer nos facultés. MANTRAM signifie « parole de pouvoir ». Il faut savoir que le son produit des effets visibles et tangibles pour tout le monde. Un boulet de canon, par exemple, avec son son brise le verre de tout un pâté de maisons. Un mot doux apaise la colère, un mot ironique provoque de nombreux sentiments chez l'auditeur. Ainsi, le son est la causa causorum de tout ce qui est créé. Avec juste raison, Jean a dit : « Au commencement était la Parole et la Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu, par lui toutes choses ont été faites et sans lui rien de ce qui est fait n'aurait été fait. » Jean, 1: 1-3.

 

Samaël Aun Weor. "Le Pouvoir des Mantras"

 

Réponse du Magazine "La Sagesse de l'Être" :

Cet apôtre représente le verbe, le mot, il nous apprend à parler avec précision, avec certitude, avec harmonie, il faut se rappeler que l'homme ne vit pas seulement de pain, mais aussi de divers facteurs psychologiques.

Il est bien connu que « le mot produit des figures géométriques objectives ». De telles figures sont remplies de matière cosmique et se cristallisent matériellement. Les figures géométriques des mots sont représentées concrètement sur les magnétophones. Il suffit de passer l'aiguille pour que tous les mots que l'orateur a prononcés résonnent avec intensité ».

En Comprenant cela, nous réalisons que non seulement on tue avec des mitraillettes, des pistolets ou des bombes, mais il peut aussi être tué avec nos attitudes et avec nos paroles blessantes, beaucoup de nos proches pourraient vivre plus longtemps si nous ne les insultions pas, ou ne les blessions pas avec nos mots pleins de haine, de ressentiment, avec nos yeux ou avec nos actions cruelles. Les mots arythmiques, même s'ils ne sont pas vulgaires, sont également offensants et destructeurs.

Chaque mot chargé de colère, et chaque mot ironique, est un poignard meurtrier qui blesse la conscience des autres dans le monde de l'esprit, non seulement blessant les autres avec des mots grossiers ou avec des ironies fines et artistiques, mais aussi avec le ton de la voix, avec l'accent inharmonieux et arythmique.

Le pouvoir du verbe crée ou détruit, malheureusement nous ne l'utilisons que pour détruire, nous l'utilisons aussi mal quand nous nous consacrons à la vitupération, aux commérages et à la calomnie. Il y a des silences criminels, il y a des mots infâmes. Le résultat des paroles doit être calculé noblement, les commérages et les calomnies ont rempli le monde de douleur et d'amertume.

Il vaut mieux se critiquer, car alors on sait comment on est vraiment et on a la possibilité de changer en interne

 

Le Magazine "La Sagesse de l'Être", 88, Chap. « L'apôtre Jean. »