Gnose - L'Institut Culturel Quetzalcoatl

Gnose ICQ dans: Anglais | Espagnol

 

Qu'est-ce que « l'inversion du soi et de l'autre » de Santideva ?

Réponse du Maître Samaël Aun Weor :

Un grand sage oriental nommé Santideva nous a montré comment nous pouvons arriver à marcher sur le chemin de la vraie coopération dans son enseignement de « l'inversion de soi et de l'autre ».

Ce grand être nous explique de manière très didactique, ce sentiment égoïste qui nous caractérise nous conduira inévitablement à l'échec. Vouloir le meilleur pour soi, au prix de la souffrance des autres ; toujours à la recherche de sécurité, ayant la peur comme arrière-plan, nous faisons des exploiteurs, des menteurs, des escrocs. Cependant, nous avons toujours une bonne justification.

Mais il y a le secret… Ce que nous cherchons pour nous-mêmes et qui nous mène à l'échec, si nous le cherchons pour les autres, cela nous transformera positivement et nous conduira sur le droit chemin. C'est l'inversion du Soi dans l'autre. Tout ce que nous voulons, ce que nous cherchons, dont nous pensons avoir besoin, essayons pour les autres de l'avoir, cela nous conduira à changer complètement notre vie.

Ce grand initié nous dit : « Si je donne, qu'aurai-je à manger ? Cet égoïsme fera de vous un ogre. Si je mange, que devrai-je donner ? Cette générosité fera de vous le roi des dieux ». « Quiconque fait souffrir un autre pour lui-même brûlera en enfer, quiconque souffre pour un autre a droit à tout le bonheur. »

Vous pensez que vous êtes très intelligent lorsque vous faites travailler les autres pour vous, mais vous ne réalisez pas que vous creusez votre propre tombe, votre propre douleur. A ce propos, il nous dit : « Celui qui lui impose la tâche de travailler pour lui à un autre aura l'esclavage comme récompense ; celui qui impose la tâche de travailler pour un autre aura le pouvoir comme récompense ». « Tous ceux qui sont malheureux le sont parce qu'ils ont troublé leur propre bonheur ; Tous ceux qui sont heureux le sont parce qu'ils ont cherché le bonheur des autres ».

Ressentir ce que ressent l'autre, essayer de se mettre à la place des autres est la loi universelle, clairement exprimée par Santideva de la manière suivante :

« Alors, pour apaiser ma douleur et celle de l'autre, je me donne aux autres et en adopte d'autres comme moi. » « J'appartiens aux autres, cela doit être ta conviction. Oh mon cœur, l'intérêt de tous les êtres doit désormais être ta seule pensée ! »

 

Le Magazine "La Sagesse de l'Être", 86, Chap. "La Coopération."