Comment pouvons-nous approcher les animaux et leurs élémentaux et comprendre la sagesse ?

Réponse du Maître Samaël Aun Weor :

Dans le Totémisme, on interdit de tuer l’animal considéré comme Totem. Celui-ci a été oint, parmi ceux de son espèce, pour avoir réuni certaines caractéristiques secrètes que seuls les clairvoyants peuvent reconnaître. Les sages Sacerdotes totémistes vénèrent l’Elémental animal ou végétal qui sert de véhicule à la Divinité. On prend un soin énorme de cette créature, et sa mort est toujours accompagnée d’une Liturgie très sacrée et d’un deuil général de plusieurs jours. Les civilisés ignorants ne comprennent pas cela, parce qu’ils ont divorcé de la Grande Nature. Cependant, les Prêtres du Totem, eux, le comprennent.

Nous rencontrons les traces du Totémisme dans tous les cultes religieux. Les hindous vénèrent la Vache Blanche ; les chaldéens, l’humble Brebis ; les égyptiens, le Taureau ; les arabes, le Chameau ; les incas, le Lama ; les mexicains, le Chien et le Colibri ; le Christianisme Gnostique primitif révérait l’Agneau, le Poisson, et la blanche Colombe comme symbole du Saint-Esprit.

On a toujours révéré certains Elémentaux, végétaux ou animaux. Il nous faut reconnaître que ces créatures élémentales sont toutes-puissantes, parce qu’elles ne sont pas sorties de l’Eden.

Samaël Aun Weor. Livre : Le Mariage Parfait.

Réponse du Magazine "La Sagesse de l'Être" :

Il n'est pas surprenant que dans l'ancien Mexique le colibri soit considéré comme un symbole de vénération, puisqu'il ne se réfère pas à l'animal lui-même, mais aux pouvoirs qu'il représente comme élémentaux, tels que reconnus par les mystiques initiés de l'Antiquité.

La superficialité, caractéristique de ceux d'entre nous qui vivent à cette époque, nous a conduits à adopter des attitudes inutiles, comme se tatouer ou porter un nom symbolique, mais cela ne signifie en rien que nous ayons pénétré les mystères sacrés de la élémentaires.

Si nous aspirons vraiment à pénétrer un jour la magie élémentaire, comme celle du colibri, il est nécessaire que nous ne gagnions pas seulement leur affection, que nous les protégions et les nourrissions ; Plus encore, il est essentiel que nous puissions voir les valeurs positives, l'essence de chaque être humain, comme le fait le colibri en extrayant le meilleur de chaque fleur.

Puisse notre vol dans la vie ressembler à celui du colibri, être diligent, prompt, actif et silencieux (sans être présomptueux). Avoir la capacité de s'adapter à toutes les circonstances de la vie, comme le fait le colibri, être capable de s'arrêter dans les airs, de monter, descendre et reculer, sans se plaindre des obstacles et des problèmes qui se présentent à nous.

Cet oiseau n'a jamais été vu enfermé et c'est ainsi que nous devons vivre libres de liens, sans prisons mentales, libres des chaînes mortifiantes de l'orgueil, de la paresse, de la gourmandise, de l'envie, de la paresse, de la luxure et de l'avidité ; alors vraiment l'élémental ou le totem du colibri nous révélera le pouvoir et ses secrets.

Le Magazine "La Sagesse de l'Être", 93, Chap. « Le Colibri. »