Gnose - L'Institut Culturel Quetzalcoatl

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Pourquoi devrions-nous mettre fin à la chanson psychologique ?

Réponse du Maître Samaël Aun Weor :

Notre Mère Divine particulière, individuelle, au moyen de ses pouvoirs flammigères, peut réduire en poussière cosmique n’importe quel de tous ces « Egos », que nous avons au préalable observé et jugé.

Il n’est pas nécessaire d’utiliser une formule spécifique pour prier notre Mère Divine intérieure. Nous devons être très naturels et très simples en nous adressant à Elle. L’enfant qui s’adresse à sa mère n’use jamais de formules spéciales, il dit ce qui sort de son cœur et c’est tout.

Aucun « Moi » ne peut être dissous instantanément ; notre Divine Mère doit travailler et même souffrir énormément avant de parvenir à l’annihilation de n’importe quel « Moi ».

Devenez introvertis, dirigez votre prière vers le dedans, cherchant dans votre intérieur votre Dame Divine ; parlez-lui en lui adressant de sincères supplications. Implorez-la de désintégrer ce « Moi » que vous avez au préalable observé et jugé.

Samaël Aun Weor. Livre : « Psychologie Révolutionnaire ».

 

Réponse du Magazine "La Sagesse de l'Être" :

Nous voudrions un monde en rose, où tout serait bonheur éternel et rien d'autre. Tout ce qui est hors de ce contexte, est déjà désastreux et impossible à vivre pour nous.

Quand des choses, des événements sortent de ce contenu, nous tonnerons, nous crions, nous déchirons nos vêtements, nous nous apitoyons de nous-mêmes, nous cherchons à noyer nos peines dans les bras de l'alcool, de la drogue, en parlant de nos souffrances aux autres et dans le pire des cas, nous nous ôtons la vie ou nous divorçons ou ceci, ou cela, etc., etc.

Nous faisons de cette chanson psychologique même des productions musicales telles que des « corridos » (des chansons traditionnelles mexicaines), des chansons où nous exprimons notre méchanceté, notre colère, nos larmes d'abandon, un mauvais paiement et bien d'autres, et toujours avec tout cela, les dommages psychologiques qu'avec ces productions nous causons aux autres.

C'est l’éternel chanson psychologique que nous portons. Nous sommes de tels clowns que nous valons vraiment la peine d'être étudiés.

Nous ne voulons pas comprendre que la vie est une succession d'épreuves de douleur, d'événements, certains agréables, certains désagréables, tout dépend de ce que nous avons semé dans le passé.

Le Bouddha a dit : « Si tu veux connaître ton passé, regarde ton présent ; si tu veux connaître ton avenir, regarde ton présent ». Ce que nous semons, nous le récoltons ; c'est notre karma ou dharma, le mal ou le bien que nous méritons...

La chanson psychologique nous affaiblit, nous enlève énormément d'énergie et dans ces circonstances, s'aimant tant, se considérant ainsi, il est clair que le moi, ou plutôt nous devrions dire le moi, au lieu de s'éteindre, ils devenir effroyablement plus fort. Qu'ils nous ont fait quelque chose, qu'ils nous ont mal payés...

Le Magazine "La Sagesse de l'Être", 90, Chap. « La Chanson Psychologique. »