Gnose - L'Institut Culturel Quetzalcoatl

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CHAPITRE 1

QU’EST-CE QUE LA GNOSE ?

« Toute théorie est grise, seul est vert l’arbre aux fruits dorés qui est la vie. »  Goethe.

Gnose signifie connaissance, sagesse. La Gnose est la connaissance d’une sagesse transcendantale et transformatrice qui apprend à l’humanité à voir, à entendre et à palper toutes les choses qui jusqu’à présent étaient de grands mystères et des énigmes.

La Gnose est une véritable école scientifique d’initiation dans la vie, qui développe la transformation de l’être humain, et prétend que chaque homme change, depuis ses principes basiques et ses coutumes pour se convertir en un homme véritable.

La Gnose en elle-même prétend que chaque homme possédant un esprit vaste et lucide,  essaye d’établir un nouvel ordre rationnel scientifique dans les habitudes générales du Vivre, en s’inspirant des lois immuables de la nature.

La connaissance de la science gnostique couvre les quatre piliers du savoir humain : Science, Art, Philosophie et Mystique.

La gnose est un style de vie, telle une philosophie mystique qui se fonde sur une conception rationnelle et scientifique de l’univers.

Le gnosticisme apparaît lors des périodes de crises, de perturbation sociale et spirituelle, comme un courant idéologique important pour que l’être humain atteigne une transformation physique, psychique, sociale et spirituelle qui lui permette de se connaître lui-même, de connaître ses propres défauts et erreurs qui le conduisent prématurément à la vieillesse, à la tombe et à la désintégration.

Cette sagesse nous la trouvons dans les Mystères de Mitra, d’Eleusis, dans l’Hermétisme, dans les Mystères de Dionisio, d’Hécate, de la Grande Mère, de Sérapis, de Cybèle, d’Isis, et aussi dans l’Orphisme et le Pythagorisme et dans les livres égyptiens et tibétains.

La gnose se développe dans le sein du christianisme connue comme  christianisme primitif ou christianisme ésotérique, pour ensuite se dissoudre dans d’innombrables sectes, lesquelles se convertirent en sociétés secrètes au fur et à mesure que l’ésotérisme se fit plus fort.

Lorsque l’homme commence à s’observer soigneusement lui-même, depuis le point de vue qu’il n’est pas UN mais plusieurs, il est certain qu’il a commencé le sérieux travail sur sa nature intérieure.

 La gnose donne la méthodologie et enseigne le « modus operandi » avec lequel on peut être assisté par les forces supérieures au mental.

Dans l’antiquité on disait : «  Homme, connais toi toi-même et tu connaitras l’univers » phrase  synthèse de toutes les théories, il s’agit de la connaissance supérieure.

Il est clair qu’aujourd’hui, il existe de rares exceptions dans ce domaine et nous devons  les chercher avec la lanterne de Diogène ; ces rares cas sont représentés par des hommes véritables tels que : Bouddha, Jésus, Hermès, Quetzalcóatl, etc.…

L’homme-machine est la bête la plus malheureuse qui existe dans cette vallée de larmes, mais  a la prétention et jusqu’à l’insolence de s’auto-nommer « roi de la nature ».

« Noce Te Ipsum », « Homme connais toi toi-même » voilà l’ancienne maxime en or écrite sur les murs de Delphes dans l’antique Grèce.

L’homme, ce pauvre animal intellectuel qui se qualifie, à tort, d’homme, a inventé des milliards de machines très compliquées et difficiles et sait bien que pour pouvoir se servir d’une MACHINE, il a besoin souvent de très longues études et d’apprentissage, mais quand il s’agit de lui-même, il oublie totalement ce fait, même s’il est lui-même, une machine encore plus compliquée que celles qu’il a inventées.

IL n’existe pas d’homme qui ne soit pas rempli d’idées totalement fausses sur lui-même, le plus grave est qu’il ne veut pas se rendre compte qu’il est en réalité une machine.

La machine humaine n’a pas de liberté de mouvements, elle fonctionne uniquement par des influences intérieures multiples et variées et des chocs extérieurs. Tous les mouvements, actes, paroles, idées, émotions, sentiments et désirs de la machine humaine sont provoqués par des influences extérieures et par de multiples causes intérieures étranges et complexes.

L’animal intellectuel est un pauvre pantin doué de parole avec une mémoire et une vitalité, une poupée vivante qui a la sotte illusion de pouvoir agir lorsqu’en réalité il ne peut vraiment rien faire.

Imaginez que cette poupée peut changer de maître à tout moment. Vous devez imaginer que chaque maître est une personne différente, avec ses propres critères, sa propre façon de se divertir, sentir, vivre etc.… etc.…

Un maître quelconque voulant avoir de l’argent appuiera sur certains boutons et alors le poupon se dédiera aux affaires, un autre maître, une demi-heure ou plusieurs heures après aura une idée différente et fera danser et rire sa poupée et un troisième le fera se disputer, un autre le rendra amoureux d’une femme, un cinquième le rendra amoureux d’une autre, un sixième le fera se disputer avec un voisin et créera un problème avec la police et un septième le fera changer de domicile.

Ainsi, le pauvre animal intellectuel, cher lecteur,  pantin mécanique comme celui de notre exemple, croit qu’il agit alors qu’en réalité il ne fait rien, il est un pantin de chair et d’os contrôlé par une légion d’entités énergétiques subtiles qui dans leur ensemble constituent ce qui s’appelle EGO, Moi Pluralisé, Satan, Moi Psychologique ou Défauts.

 

 

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