Gnose - L'Institut Culturel Quetzalcoatl

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Livre : La Flûte Enchantée et l’Initiation

Chapitre 11. Les Épreuves des Quatre Éléments

Deuxième Acte : Scène 8

la flûte enchantée

Deux hommes en armures noires conduisent le prince Tamino devant deux grandes montagnes, sur l’une d’elle on observe une cascade et sur l’autre on voit du feu, avec leur chant solennel ils nous guident sur le chemin que suit le véritable aspirant à la lumière.

« Celui qui suit cette voie pleine de dangers est purifié par le feu, l’eau, l’air et la terre ; s’il peut vaincre la terreur de la mort, il passera de la Terre au ciel. IL sera illuminé et sera capable de se consacrer entièrement aux mystères d’Isis. »

De façon magistrale dans la Flûte Enchantée, on retire le voile du mystère, on nous montre le devoir, le travail à réaliser pour être consacré entièrement aux mystères de notre Mère Divine, qui est Isis chez les égyptiens.

Vaincre la terreur de la mort

Ceux qui sont vêtus d’une armure noire, indiquent à Tamino, très solennellement, qu’il faut vaincre la terreur de la mort. On pourrait penser qu’il suffit d’essayer d’avoir beaucoup de courage pour affronter ces épreuves, mais en réalité, le message est beaucoup mous profond.

Normalement, on n’est pas prêt à mourir psychologiquement, c'est-à-dire, à reconnaître et à éliminer ses propres erreurs. Celui qui est prêt à se confronter à ses propres erreurs est celui qui réellement ne craint pas la mort. Indubitablement, ils se réfèrent à la première épreuve, celle du gardien du Seuil, dans laquelle on se confronte à soi même, disposé à mourir à tout ce qui est illusoire et terrestre.

Les trois épreuves du gardien du seuil ne sont qu’une partie du travail, l’aspirant doit ensuite passer par l’épreuve de la salle du feu où se purifient les corps internes et ensuite viennent les épreuves des quatre éléments, de telles épreuves quantifient le moral du candidat. Jusque là nous sommes de simples aspirants, mais le véritable disciple de la fraternité blanche (ou ensemble des êtres auto réalisés) est celui dont le niveau de caractère a été mesuré et cela n’est possible que par l’intermédiaire de ces épreuves qui ont toujours existé en tout temps.

Les quatre épreuves en Egypte

Le maître Jésus nous dit d’une façon très sévère : « ne donnez pas aux chiens ce qui est saint, ni de perles aux pourceaux ; pour qu’ils ne les piétinent pas, et ne reviennent ensuite vous déchirer » ; il voulait dire que nous devons avoir une certaine préparation morale pour recevoir les mystères sacrés ; une telle qualification a été et sera faite à travers une purification qui s’obtient avec les quatre épreuves qui se présentent à l’aspirant dans sa vie même et qui auparavant étaient passées dans le monde physique, comme nous le raconte le maître Samael Aun Weor dans une de ses expériences en Egypte justement.

« J’étais réincarné en terre sacrée des pharaons durant la dynastie du pharaon Kefren. Je connus à fond tous les anciens mystères de l’Egypte secrète et, en vérité, je vous le dis, je n’ai jamais pu les oublier.

En ces moments précis, reviennent dans ma mémoire des faits merveilleux.

Un après midi quelconque, peu importe lequel, en marchant lentement sur le sable du désert, sous les ardents rayons du soleil tropical, silencieux comme un somnambule, je traversais une rue mystérieuse bordée de sphinx millénaires devant le regard exotique d’une tribu nomade qui m’observait depuis leurs tentes. Dans l’ombre vénérée d’une très ancienne pyramide, je dus m’approcher un moment pour me reposer brièvement et arranger avec patience les lacets d’une de mes sandales. Ensuite, diligent, je cherchais avec anxiété la vénérable entrée ; je souhaitais revenir sur le chemin correct.

Le gardien, comme toujours, était sur le seuil du mystère. Il m’est impossible d’oublier ce visage hiératique, visage de bronze aux pommettes saillantes. Cet homme était un colosse…. Dans sa main droite il avait une terrible épée qu’il tenait héroïquement, sa contenance était en tout formidable et il n’y a pas de doute qu’il utilisait de plein droit son tablier maçonnique.

L’interrogatoire fut très sévère : « Qui es tu ? » - Je suis un suppliant qui vient aveugle en recherche de Lumière » « Que veux-tu ? » - La lumière.

(Il serait trop long ici de retranscrire dans cette partie du chapitre, la totalité de l’examen verbal habituel).

Ensuite, d’une façon que je qualifierai de violente on m’enleva tout objet métallique ainsi que mes sandales et ma tunique.

Le plus intéressant fut cet instant où cet homme herculéen me prit par la main pour me faire entrer dans le sanctuaire ; inoubliables furent ces instants où la lourde porte en acier tourna sur ses gonds en produisant ce Do mystérieux de la vieille Egypte. Ce qui se produisit alors fut la rencontre macabre avec le « frère terrible », les épreuves du feu, de l’air, de l’eau et de la terre, que peut trouver n’importe quel illuminé dans les mémoires de la nature.

Dans l’épreuve du feu, je du me contrôler du mieux possible lorsque j’ai traversé une salle en feu ; le sol était jonché de pointes en acier ardentes ; le passage entre celles-ci était très étroit, à peine avais-je la place d’y placer les pieds ; en ces temps là, beaucoup d’aspirants périrent dans cet effort. Je me souviens encore avec horreur de cet anneau d’acier cloué dans la roche ; on voyait seulement le fond ténébreux d’un horrible précipice ; et pourtant, je sorti victorieux de l’épreuve de l’air là où d’autres ont péri, moi j’avais triomphé.

De nombreux siècles ont passé et je n’ai pas encore pu oublier, malgré la poussière de tant d’années, ces crocodiles sacrés du lac ; Si cela n’avait pas été grâce aux conjurations magiques, j’aurais été dévoré par ces reptiles comme cela est arrivé à plusieurs aspirants. D’innombrables malheureux furent jetés et fracassés sur les rochers lors de l’épreuve de la terre, mais j’ai triomphé et je regardais avec indifférence ces deux digues qui menaçaient mon existence en se refermant sur moi comme pour me réduire en poussière cosmique.

Réellement, je ne suis qu’un misérable ver de terre, mais je sorti victorieux. C’est ainsi, en vérité, que je revenais sur le chemin de la révolution de la conscience après avoir beaucoup souffert. Je fus reçu dans le collège initiatique, on me vêtit solennellement de la tunique de lin blanc des prêtres d’Isis et sur la poitrine on me plaça la Croix Tau Egyptienne » (Samael Aun Weor. Mon retour au Tibet)

Les épreuves, ici et maintenant

Les épreuves des quatre éléments, continuent d’exister dans l’actualité, elles ont le même objectif, voir l’état spirituel de l’aspirant, mais il n’est pas nécessaire d’aller dans une forêt ou dans un monastère, les épreuves sont placées dans la vie quotidienne même c’est pour cela que la Maîtresse Hélène Petronila Blavatsky déclare qu’il n’y a pas besoin de se retirer de la société pour s’initier, que le champ de bataille est la vie même.

« Ne crois pas qu’en vivant dans des forêts sombres, dans un orgueilleux retrait et en t’écartant des hommes, toi, ne crois pas que ce n’est seulement qu’en t’alimentant d’herbes et de racines et en épanchant ta soif avec la neige de la grande cordillère, ne crois pas, toi, dévot, que tout ceci peut te conduire à ton but de libération finale » (H.P Blavatsky. La Voix du silence 2)

Pour ce chemin intérieur il n’est pas nécessaire d’abandonner son foyer ou la société, c’est tout le contraire, c’est en apprenant à vivre en conscience dans le noyau familial, en faisant chacune des taches quotidiennes, c’est en elles que se trouve le chemin, c’est pour cela qu’on l’appelle aussi : Le chemin du foyer domestique.

Le travail ésotérique gnostique c’est changer chacun des moments que nous vivons, c’est le transmuter à chaque instant ; nous devons apprendre à voir ces moments différents qui se  présentent à nous, au travail, à l’école, au bureau, au champ, etc.… comme une opportunité merveilleuse pour l’auto connaissance.

Ce n’est pas en fuyant la vie et les problèmes que nous trouverons le chemin, mais en nous confrontant à eux, « en attrapant le taureau par les cornes », la vie intensément vécue d’une façon consciente et digne est l’initiation même.

La femme, l’amour et la gnose

Tamino d’une façon décidée demande que lui soient ouvertes les portes du mystère et que lui soient données les épreuves, mais à cet instant où il allait entrer, on entend la voix de Pamina lui demandant qu’il s’arrête, qu’il l’attende. Elle est disposée à l’accompagner dans ces épreuves. Un prêtre conduit Pamina aux côtés de Tamino. Les hommes en armure lui permettent de parler à Pamina.

« Oh, félicité, maintenant elle pourra m’accompagner, maintenant aucun destin ne nous séparera, même si c’est la mort qui nous attend ! »

Des Epreubes - La Flûte Enchantée

C’est très clair, la Flûte Enchantée nous indique qu’autant l’homme que la femme ont les mêmes possibilités de marcher sur le chemin de l’initiation, car ce qui importe c’est d’avoir les qualités spirituelles pour cela, une femme qui lutte contre le fanatisme (la nuit) et qui est disposée à désintégrer ses défauts (la mort) peut, bien sûr, entrer sur le sentier et c’est pour cela qu’ils chantent tous les deux :

« Une femme qui ne craint ni la nuit ni la mort est digne d’être initiée »

« 1- la femme a les mêmes droits que l’homme. 2 – La femme réussit  à être une Adepte de la Fraternité Blanche. 3 – Jeanne d’Arc est un Maître des Mystères Majeurs de la Fraternité Blanche. 4 – H.P. Blavatsky, auteure de « La Doctrine Secrète », devint adepte et est un Maître des Mystères Majeurs de la Fraternité Blanche. 5- Dans presque tous les temples des Mystères nous trouvons beaucoup de Dames Adeptes, travaillant pour l’humanité » (Samael Aun Weor. La Rose Ignée).

La femme ne doit se sous estimer auncunement, elle peut arriver aux mêmes niveaux spirituels que l’homme. Sa nature intime a des attributs très spéciaux.

« La femme est la plus belle pensée du créateur, faite chair, sang et vie » (Samael Aun Weor).

Ils se retrouvent ivres de bonheur. Tamino lui montre que là se trouvent les portes de l’horreur, que l’initiation est un chemin difficile, qu’il n’est pas fait pour n’importe qui, que beaucoup d’épreuves les attendent. Le maître Samael nous dit : « l’initié doit toujours vivre de façon héroïque, toujours victorieux, comme les héros de Rabelais, sans faiblesses ».

Pamina donne une des clefs les plus extraordinaires, en disant que la force de l’amour peut tout, vainc tout, pénètre tout.

« Je serai avec toi partout. Je te guiderai moi-même, l’amour me conduira (elle lui prend la main). IL remplira de roses le chemin car les roses et les épines sont unies. Et si tu joue de ta flûte enchantée, elle nous protègera sur le chemin. Durant une heure magique, mon père la sculptée dans les profondeurs d’un vieux chêne, entre des coups de tonnerre, des tempêtes et d’ouragans. Viens et joue de la flûte, elle nous guidera sur le chemin de l’horreur ».

C’est la force merveilleuse de l’amour, qui peut nous venir en aide et vaincre n’importe quel obstacle, les épines des problèmes et des obstacles se trouvant dans toutes les activités humaines, mais l’amour permet de voir les roses, nous permet de comprendre la majesté qui existe dans tout ce qui est.

Mais nous devrons unir l’amour à la sagesse, car ce sont les deux colonnes principales de la Loge Blanche. La Gnose, la connaissance, la sagesse, est représentée dans la Flûte Enchantée même, car si nous en jouons, c'est-à-dire, si nous vivons dans l’enseignement intensément à tout moment, il est possible de transcender tout ce qui se présente à nous dans la vie.

La flûte enchantée fut taillée par le père de Pamina, c'est-à-dire, le Père qui est en Secret, car la gnose est la sagesse de l’Etre, de l’Esprit, de cette particule de la divinité qui est à l’intérieur de nous-mêmes. Il la taille du plus profond d’un chêne millénaire ou de l’arbre de vie qui représente les différentes parties de l’Etre, parmi des coups de tonnerre, des éclairs, des tempêtes et des ouragans, car c’est le résultat des incessantes crépitations des expériences, ce n’est pas le résultat de théories vaines et vides.

Pamina nous invite à jouer de la flûte, à mettre en pratique la gnose millénaire, en nous montrant qu’avec la gnose et l’amour, il n’existera rien ni personne qui puisse nous retenir. Le travail intense sur nous-mêmes, permettra de développer les qualités nécessaires pour affronter les épreuves, de telles vertus sont représentées dans de nombreux symboles dans les différentes cultures du monde et sont en relation avec les quatre éléments.

Les qualités du Sphinx

Le sphinx millénaire nous montre les quatre éléments fondamentaux de la nature, le feu dans les griffes du lion, l’air dans les ailes de l’aigle, la terre dans les jarrets du taureau et l’eau dans le visage humain. Ce sont les mêmes quatre éléments des évangélistes puisque Lucas est toujours représenté avec un taureau, Marc avec un lion, Mathieu avec un ange et Jean avec un aigle.

Dans le sphinx millénaire, on remarque que nous sont montrées les qualités dont nous avons besoin pour passer les épreuves des quatre éléments, nous devons nous convertir en sphinx, nous devons acquérir ces qualités représentées dans chacun des éléments qui le forme.

« L’homme doit posséder les quatre caractéristiques du sphinx : les griffes du lion – courage et noblesse – La ténacité du bœuf – représentée par les pattes du bœuf – Les ailes de l’aigle – celles-ci sont les ailes de l’esprit et l’intelligence de l’homme – représentée par la tête du sphinx -

L’homme doit être serein devant ses pires ennemis. L’homme doit être tenace dans ses propos, et ne pas s’évanouir devant les obstacles ou les inconvénients qui se présentent à lui. L’homme doit avoir la majesté de l’aigle pour ne pas succomber devant ses pires échecs. L’homme doit développer son intelligence pour savoir s’adapter à toutes les circonstances de la vie sans aucune difficulté.

Et lorsque l’homme a développé les quatre caractéristiques du sphinx, alors, il est prêt pour passer les quatre épreuves de la terre, du feu, de l’eau et de l’air. A travers ces quatre épreuves on examine le caractère du disciple. C’est un examen donc symbolique qui correspond exactement au caractère du disciple.

Celui qui n’a pas développé la sérénité ne pourra pas passer l’épreuve du feu. Celui qui succombe devant un échec économique ne pourra pas passer l’épreuve de l’air. Celui qui n’a pas développé l’altruisme ni l’adaptabilité à la vie, ne pourra pas passer l’épreuve de l’eau. Celui qui n’a pas appris à être tenace ne pourra pas non plus passer l’épreuve de la terre.

 Le sphinx est l’homme même. L’homme doit avoir les ailes de l’aigle, l’intelligence de l’homme, les griffes du lion, et la ténacité du bœuf. Ces quatre caractéristiques du sphinx lui permettent de passer les quatre épreuves de la terre, du feu, de l’eau et de l’air. (Samaël Aun Weor. Le Mariage Parfait de Kinder).

L’épreuve du feu.

Se tenant par la main, Pamina et le prince Tamino se dirigent courageusement vers la montagne qui crache du feu, ils traversent les flammes menaçantes mais puisqu’ils jouent de la flûte enchantée celles-ci ne leur font aucun mal.

Si nous analysons l’élément feu, il nous apprend que nous devons être énergiques, forts spirituellement parlant, sans faiblesse, mais non colériques. Dans l’épreuve du feu, ce que l’on cherche c’est que l’aspirant ait obtenu la sérénité et possède de la douceur de caractère dans les diverses circonstances de sa vie quotidienne, chose certainement impossible si existent encore en nous les innombrables défauts psychologiques de la colère.

l'epreube du feu

Il suffit d’observer un instant un jour quelconque de notre existence et nous rendre compte que les occasions sont nombreuses où nous échouons maintes et maintes fois dans cette épreuve. On est en retard pour aller au travail ou à l’école et nous sommes impatients, nous nous mettons en colère contre tout le monde ; soudain ce qu’on avait prévu ne peut se faire, les choses ne se passent pas comme nous le voulions, alors nous sommes pleins de frustrations et en colère  nous abîmons nos vêtements; le trafic, la vie si stressante que nous menons, les compromis sociaux, et familiaux ainsi qu’au travail, ne sont seulement que des choses qui, pour ne pas savoir les vivre en conscience, nous empêchent de passer cette épreuve.

Il est correct que nous agissions dans certaines circonstances avec sévérité, mais ceci est très différent de la cruauté très fréquente avec laquelle nous traitons, non seulement les animaux, mais aussi nos propres enfants et lamentablement aujourd’hui, à notre époque, c’est triste à dire, nos propres parents.

Quand, dans le monde des rêves ou monde astral, on se voit poursuivit, injurié et sacrifié au maximum, et que nous réagissons avec colère, c’est parce que dans le monde physique nous n’avons pas encore les griffes du lion qui symbolisent la force spirituelle et la noblesse. Il faudra donc être plus alertes et travailler l’identification et la compréhension des mois de la colère.

Celui qui ne sait pas rester serein, ne peut pas passer l’épreuve du feu, car le disciple, pendant cette épreuve, est poursuivi, injurié, et sacrifié au maximum. Et il est logique que si le disciple se laisse mener par la colère, il réagira de façon violente contre ses ennemis et le résultat sera l’échec de l’épreuve. Et en plus, pour ne pas avoir développé la sérénité, devant le feu, inévitablement il sera terrorisé. Donc, il est nécessaire d’avoir appris à se surpasser devant la colère. Le colérique ne peut pas passer l’épreuve du feu » (Samael Aun Weor. Le Mariage Parfait de Kinder).

L’épreuve de l’air

En méditant sur les caractéristiques de l’élément air, et si nous les comparons avec les qualités que nous devrions avoir, nous découvrons que l’air se déplace d’un lieu à un autre, sans ne s’attacher à rien, l’être humain doit vivre en contact avec les biens matériels et en accord avec eux, mais sans avoir cet attachement grossier auquel nous sommes habitués.

Les choses matérielles sont nécessaires et nous devons travailler pour les obtenir ; on a besoin de pain, de vêtements et d’un refuge. Tout être humain a besoin d’une maison pour vivre, et il a droit à celle-ci et si elle possède un jardin, c’est mieux. Mais ceci est très différent à l’attachement que nous avons l’habitude de développer pour les choses matérielles, notre voiture est à peine rayée que nous souffrons terriblement ; cette belle robe, notre préférée, c’est bien que nous la portions et que nous y fassions attention, mais il n’est pas correct de se sentir mal s’il lui arrive quelque chose.

L’amour est la force la plus puissante de l’univers et elle est indispensable pour réussir un changement véritable, nous ne pourrons jamais être contre l’amour, ceci serait une grande folie, nous devons apprendre à aimer notre partenaire, sans réserve, intégralement, arriver même à l’adoration ; il faut aimer et vénérer nos parents, il faut donner même sa vie pour ses enfants, mais l’attachement est différent. Dans l’attachement, il y a de l’égoïsme, de la vanité, de la peur et de l’orgueil. En réalité, tant que l’attachement existe, l’amour véritable ne pourra pas se manifester.

Ainsi, lorsque dans la vie nous perdons quelque chose ou quelqu’un et qu’on se désespère, il est certain que nous n’avons pas encore acquis les ailes de l’aigle ou l’esprit du sphinx. Et lorsque dans le monde astral ou des rêves on se voit tomber dans un abime sans fond, on échouera dans cette épreuve.

« Celui qui craint l’abime ne pourra pas passer l’épreuve de l’air. IL est logique qu’un individu qui se laisser aller au désespoir devant un échec économique ou n’importe quelle autre chose s’y reportant, échouera dans l’épreuve de l’air, il tremblera d’horreur, en se voyant précipité dans le fond d’un abime » (Samael Aun Weor. Le Mariage Parfait de Kinder).

L’épreuve de la terre

L’élément terre : les roches nous montrent la fermeté, la stabilité, dans le sphinx elle est représentée par les pattes du taureau ou la ténacité, si nécessaire pour apprendre à tirer partie  des adversités de la vie.

On espère paresseusement à avoir une vie sans problèmes, peut être à un monde idéal fait selon sa fantaisie pour pouvoir travailler sur soi même. Nous pensons par exemple que nous aiderions l’humanité si nous avions beaucoup d’argent, ou peut être si nous étions renvoyés du travail nous pourrions alors nous dédier complètement à la gnose.

Illusions du mental, justifications pour ne pas travailler ; la vie est un gymnase psychologique dans lequel nous pouvons nous auto connaître ; nous avons besoin de voir le bien dans le mal et le mal dans le bien.

Le grand Kabir Jésus nous montre le chemin, lorsqu’avec ses disciples ils trouvent le cadavre d’un chien en décomposition et à la différence des apôtres qui n’apprécient pas cette situation, le grand maître est capable de voir et d’admirer la blancheur des dents, au milieu de toute cette pourriture.

Chaque instant de la vie est une merveilleuse opportunité pour le travail, et plus il semble difficile et compliqué, si on est alerte, on pourra en profiter pour se corriger car nous pourrons ainsi découvrir les défauts les plus insoupçonnés et si nous les comprenons à fond, on pourra les éliminer et ainsi avancer sur le chemin.

Lorsque l’on aura construit les pattes du taureau du sphinx, c'est-à-dire, lorsque l’on aura  développé la ténacité, alors, on pourra avoir l’épreuve de la terre dans le monde des rêves ou dans la cinquième dimension, et nous verrions deux montagnes se détacher, menaçant de nous écraser, si on se désespère , si on prend peur, si on pleure etc.… on échouera dans l’épreuve et cela indiquera que nous n’avons pas su tirer partie des différentes adversités de la vie.

«  Et celui qui n’aura pas appris à être tenace et à tirer partie des pires inconvénients tremblera d’horreur lorsqu’il verra ces deux montagnes gigantesques  se refermant sur lui pour l’aplatir. »(Samael Aun Weor. Le Mariage Parfait de Kinder).

L’épreuve de l’eau

l'eau - la flûte enchantée

Pamina et Tamino se préparent à franchir la montagne qui a une cascade d’eau, avec une foi infinie et complètement décidés, remplis d’émotions, ils disent à la flûte enchantée :

« Nous avons traversé les flammes ardentes, nous avons affronté avec courage le danger. Que ta musique nous protège de l’eau comme tu nous as protégés dans le feu ».

Ainsi, comme l’eau, ce précieux liquide de la vie, s’adapte au récipient qui la contient, nous, les êtres humains devrions apprendre à nous adapter aux différentes circonstances que nous offre la vie. Il est indispensable de former la tête du sphinx, symbole de l’intelligence pour que nous ayons la capacité de nous adapter à vivre dans toutes les circonstances de l’existence, savoir vivre à la campagne ou dans la ville, dans la pauvreté ou la richesse, dans la complication ou la simplicité.

De nombreuses personnes qui ne connaissent rien à l’ésotérisme mais qui ont appris à vivre sans se plaindre de la vie devant les différentes situations qu’ils traversent, au lieu de se lamenter s’adaptent comme le fait l’eau, sont plus près de l’initiation qu’un rat de bibliothèque qui dévore les livres ésotériques mais qui n’applique rien dans sa vie.

Ceux qui ont obtenu la tête humaine du sphinx, c'est-à-dire, qui ont l’intelligence nécessaire pour apprendre à vivre dans n’importe quelle situation de la vie sans être entrain de se plaindre du gouvernement, de la vie, de leurs enfants, de l’argent, etc.…. leur est présentée, dans le monde astral ou monde des rêves, l’épreuve de l’eau ; dans cette épreuve, on se voit au milieu de la mer, sans aucune possibilité de se sauver et si on succombe et on arrête de lutter cela signifie qu’il nous manque encore beaucoup pour apprendre à vivre.

« Celui qui n’a pas appris à être altruiste ni à s’adapter devant les difficiles circonstances de l’existence, se remplira d’horreur devant le danger de mourir noyé pendant l’épreuve de l’eau » (Samael Aun Weor. Le Mariage Parfait de Kinder).

Pamina et Tamino traversent l’eau et lorsqu’ils jouent de la flûte enchantée, les eaux ne leur font aucun mal, ils descendent pour pouvoir monter à nouveau et sortir triomphants de l’épreuve.

Dans cette partie, on insiste pour que nous vivions la gnose (la musique de la flûte enchantée) à chaque moment de notre existence ; si nous appliquons ses postulats dans notre vie de tous les jours, nous aurons cette sagesse nécessaire pour nous adapter dans les différentes circonstances de la vie.

Mais aussi la descente dans l’eau et la montée ensuite nous indique que pour monter il faut d’abord descendre, que pour toute exaltation doit exister d’abord une humiliation, qu’il faut apprendre à descendre pour pouvoir monter.

Le Chela ou Lanu

Lorsque Pamina et Tamino ont passé les épreuves, alors apparaît l’entrée d’un temple qui brille tout illuminé et très émus ils disent :

« Dieux ! Quel instant ! On nous a donné la félicité d’Isis ! » Du fond du temple on leur souhaite la bienvenue, les prêtres chantent en chœur : « Victoire ! victoire ! Noble couple ! Vous avez vaincu le danger, vôtre est la consécration d’Isis, venez, entrez dans le temple ! »

Celui qui arrive à passer ces quatre épreuves, est accepté comme disciple de la Loge Blanche appelé chez les Tibétains, « Chela » qui se traduit comme enfant ou débutant dans l’ésotérisme et en sanscrit est appelé « Lanu ».

Réellement, quelque chose de très semblable à ce que nous montre la Flûte Enchantée, se passe avec l’étudiant gnostique qui passe ces quatre épreuves ; après chacune d’elles, il est reçu dans une salle avec des enfants ou initiés pour fêter son succès dans l’épreuve, avec de la musique ineffable et des fleurs.

Lorsque sont terminées les quatre épreuves, l’aspirant est accepté comme disciple de la fraternité blanche et on lui remet une cape dans le monde astral et un bijou avec le rayon qui lui appartient, la cape le distingue dans tout l’univers comme quelqu’un qui est capable de recevoir un enseignement sans la piétiner et alors n’importe quel maître ou ange pourrait lui donner les enseignements transcendantaux.

Un très long chemin l’attend mais véritablement on peut dire qu’il a commencé.